J’ai mangé avec les doigts et léché mon assiette.... si je ne vous l’avais pas dit, vous ne l’auriez pas su!
Le destin a un peu forcé les plats de ce chef étoilé à se retrouver à ma table, en temps normal on se déplace pour le retrouver au Colombier à Offranville. L’idée d’un genre de « drive gastronomique » est surprenante, mais en ce moment de nombreuses initiatives se développent en ce sens, et des chefs parisiens tels Alain Ducasse ou Jean Imbert se sont pliés à l’exercice; garder le contact avec les clients, maintenir une certaine activité, aider les producteurs, les raisons sont nombreuses.
Alors, quand j’ai vu le post sur le Facebook d’une amie, annonçant que Le Colombier proposait un menu à 27 euros (entrée/plat/dessert) à emporter pour le week end, j’ai flairé la belle idée du moment...
Repas gastronomique M’offrir un repas gastronomique, agrémenter mon quotidien, goûter de nouvelles saveurs, je n’ai pas hésité longtemps, l’idée a été bien vite adoptée par ma moitié! Le mail envoyé, la réponse fut rapide, et le samedi suivant avec des mesures d’hygiène hyper respectées, nous avons pris livraison de nos repas.
Nous avons choisi les deux menus proposés:
Entrées : Foie gras de la Ferme du Colombier - Asperges tièdes, croquant noisette-oignon.
Plats: Cabillaud au lait de coco, citronnelle et gingembre - Epaule d’agneau confite, boulgour au citron confit, raisin et abricot.
Desserts: Panna cotta à la fleur d’oranger et tarte vanille chocolat blanc.
De retour à la maison je découvre mes plats et les instructions fort utiles pour les réchauffer. Les emballages sont nombreux mais recyclables ce qui est un moindre mal.
Une tentative? Une réussite! J’aime sortir, aller au restaurant, bénéficier d’un service, d’un lieu, cela forme un ensemble, une expérience inégalable, mais nous devons nous adapter, n’est-ce pas?
J’ai trouvé plutôt agréable de m’approprier les plats de Laurent Kleczewski au travers du réchauffage et dans le dressage des assiettes (les instructions sont précises), c’était à la fois ludique et instructif m’amenant à respecter le travail du chef.
J’avoue tout de même avoir un peu loupé le dressage du cabillaud qui s’est délité dans l’assiette!
Finalement j’ai trouvé l’expérience régressive; Sans complexes j’ai grappillé dans l’assiette de mon mari, pris le temps de savourer chaque bouchée, attrapé les
derniers légumes de mon assiette avec les doigts, saucé avec du pain le lait de coco parce que c’était trop bon... sans que personne n’y trouve rien à redire!
Et pour tout savoir sur cette belle table, je vous invite à en découvrir tous les secrets par ici :
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